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Fondations superficielles

De l'intérêt des techniques "oubliées"

L’originalité des ouvrages du début du 20ème siècle résidait dans les matériaux composant la semelle et dans leur forme voire dans un dimensionnement minimaliste – (il faut garder néanmoins à l’esprit que généralement les contraintes n’étaient pas les mêmes en matière de choix de sol ,ce qui permettait d’optimiser les ouvrages – avec le temps les « bons sols » à construire se sont raréfiés)

Matériaux

Les fondations pouvaient être réalisées en maçonnerie voire mixte : béton et maçonnerie

Dans le cas des semelles en béton armé Chansou (1925) fait déjà état de la nécessité de préserver un enrobage de 4 cm pour préserver les aciers de l’oxydation

L’inconvénient de ce type d’ouvrage est principalement qu’il présente un mauvais comportement vis à vis des efforts de soulèvement voire de renversement notamment sous effet du vent voire de séïsme A noter que c’est aussi et encore le cas de semelles en béton présentant un ferraillage non adapté : sans recouvrement avec les attente droites des poteaux.

Forme

Si à ce jour , sauf cas particulier de gros ouvrage (par exemple éoliennes) les fondations présentent des formes simples généralement parallélépipédiques – on pouvait trouver des ouvrages plus sophistiqués probablement du fait du coût plus limité de la main d’œuvre telles que les fondations de forme pyramidales pour celles à base de maçonneries

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Empattement_2-3.jpg.L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est semelle-à-gradins-1.jpg.
Semelle à empattement ou gradins

Ce type de coffrage n’est plus envisagé compte tenu des sujétions et donc temps de mise en œuvre . Néanmoins la mise en oeuvre de raidisseurs peut présenter un réel intérêt pour renforcer une semelle que l’on viendrait surcharger.
Contrairement aux errements en vigueur qui consistent souvent à seulement rallonger les patins au détriment du taux de travail des aciers, elle permettrait de mieux répartir les surcharges en rigidifiant la semelle et évitaient aussi le cas échéant des travaux de sous-oeuvre délicats.
Fondations à raidisseurs