Définition : fondation = élément d’ouvrage sur lequel repose un bâtiment dont elles composent le socle stable et l’assise d’une construction en répartissant adéquatement sa charge
Une fondation peut être superficielle (semelle isolée ou radier) semi-profonde ou profonde
Il est considéré qu’ une fondation profonde présente une hauteur égale à 8 fois sa base
Les fondations spéciales de technicité modernes (parois moulées palplanches ) ne sont pas abordées dans le présent chapitre
La fondation est la partie essentielle d’une construction La pierre la plus solide d’un édifice est la plus basse d’une fondation
Kalil Gibran
Dans cette rubrique nous détaillerons aussi bien l’évolution dans le choix des matériaux de construction constituant les fondations que pour chacun de ces derniers leur mode de mise en oeuvre
- Généralités
- Mode opératoire
- Précautions
- Travaux préparatoires
Les paragraphes suivants de « travaux préparatoires à mode opératoire » qui peuvent sembler contemporains sont extraits des textes d’époque hormis les illustrations
Généralités
Le préliminaire à la réalisation des fondations est l’étude de sol réalisée depuis des décennies mais qui comme les techniques de fondation a connu de grosse évolution et a été étendue à des ouvrages considérés comme secondaires tels que les habitations
Si aujourd’hui l’exécution de ces ouvrages est clairement défini selon prescriptions des DTU Cahier des Clauses Techniques notamment DTU 21 relatif à l’exécution des travaux en béton , Eurocodes 7 , ce nétait pas le cas avant guerre mais l’on retrouve dans les textes en référence (cf. bibliographie) de nombreuses dispositions qui restent d’actualité
Travaux préparatoires
Il convient de purger ou traiter dans les mêmes conditions, toutes poches ou lentilles beaucoup plus compressibles que le terrain d’ensemble pour que le sol d’assise présente une homogénéité satisfaisante.
Il s’agit des éléments de grosseur suffisante pour provoquer des désordres dans les fondations.
De ce fait on supprimera tout élément rencontré à fond de fouilles*:
roches, anciennes fondations et d’une manière générale toutes lentilles de terrains résistants, susceptibles de former des points durs locaux, sur une certaine profondeur lorsque ces points se situent sous les radiers ou dans les zones d’appui des semelles de fondations. Envisager toutes autres solutions appropriées.
Précautions
Par exemple contre les effets de la mise à l’air des terrains gonflants, on peut exécuter une chape en mortier de ciment, appliquée directement sur le terrain. Une autre solution est de procéder à la mise en place d’une feuille de polyéthylène d’épaisseur et de caractéristiques appropriées à l’état de surface du terrain. Ces dispositions ne concernent ni les puits ni les pieux.
Pour cela on effectue le compactage d’un sol de remplacement dès lors qu’une simple mise en place ne peut assurer la satisfaction des critères de portance. Une autre solution consiste à la mise en place d’un béton maigre de substitution sous fondation
Mode opératoire
Il est possible de bétonner et les semelles à pleine fouille, c’est-à-dire sans coffrage latéral si les parois présentent une tenue suffisante.
Exposés à l’air d’autres sols, tels que les schistes, vont généralement gonfler et se détacher des parois. Les argiles, marnes et limons desséchés se détachent également des parois.
Ainsi on procède pour les semelles superficielle au coulage du béton de propreté ou du béton de fondation dès l’achèvement de la fouille.
En particulier certains sols sont sensibles aux intempéries tels que les marnes . Elles présentent en effet une résistance satisfaisante au moment de l’achèvement de la fouille. Par contre elles se détrempent en quelques heures sous l’action de la pluie.
Dans le cas particulier du bétonnage dans l’eau, on doit utiliser un procédé qui évite le délavage du béton jusqu’à durcissement suffisant de celui-ci.